Compagnon fiable, le corps nous sert fidèlement tout au long de notre vie. Quelle que soit notre attitude à son égard, il remplit ses missions, assure le fonctionnement de tous les systèmes et se régénère.
Il nous permet de respirer, de manger, de marcher, de jouer, de danser, de penser, de rire, et de profiter de la vie.
Mais voilà, le corps garde en mémoire notre histoire unique, nos expériences et nos sentiments passés. les souvenirs restent sous forme de rides, de cicatrices, de vergetures, de tâches mais aussi parfois sous formes de stigmates invisibles. Nous percevons souvent ces changements comme des défauts. Cela engendre de l'insécurité, de l'embarras, de la honte, allant même jusqu'à de la colère.
L'apparence physique réelle diverge de ce que nous croyons être beau et convenable. Il en résulte une image corporelle négative. Elle s'exprime par une insatisfaction à l'égard de son reflet dans le miroir, par des pensées et des sentiments négatifs liés à notre apparence et par des tentatives constantes de la modifier ou de l'ignorer totalement.
Nous sommes exposés au culte de la beauté standardisée. La société nous véhicule la quête du corps "idéal". Certes, depuis quelques années, nous revenons enfin à des normes plus raisonnables, et voyons bien plus de silhouettes appartenant à la réalité, des visages qui racontent les années, des défauts devenus des atouts. Mais pour autant, nous nous comparons constamment, ce qui joue en notre défaveur. Dans une tentative d'être aimé d'autrui, nous nous concentrons sur la validation externe et perdons le contact avec nous-mêmes. Nous avons la fausse impression que modifier les paramètres de notre corps nous apportera amour, succès et acceptation.
L'image négative du corps peut aller d'une insécurité mineurs à la dysmorphophobie, soit une obsession pour les imperfections physiques minimes ou inexistantes. Ce trouble requiert un véritable suivi, il faut demander à temps une aide et un soutiens psychologique.
Le corps est influencé par le mental et change suivant les circonstances extérieures. Un sentiment de peur, de vulnérabilité, un désir de se protéger du monde, peuvent par exemple entraîner la construction d'une défense sous la forme d'un excès de poids.
Lorsque nous n'arrivons pas à faire face à nos émotions et que nous ne répondons pas à nos besoin profonds, nous engourdissons parfois la douleur par des plaisirs instantanés, d'où une suralimentation. Des sentiments réprimés pendant une période prolongée peuvent déboucher sur des troubles psychosomatiques.
Si vous détestez et punissez votre corps depuis longtemps, vous ne parviendrez pas à l'aimer du jour au lendemain. La première étape consiste donc à l'accepter tel qu'il est ici et maintenant. Essayez de l'explorer comme si vous ne l'aviez jamais vu.
ON PASSE À L'ACTION :
Faites-vous couler un bain, allumez des bougies par exemple, ou déshabillez-vous devant un miroir. Prenez contact avec toutes les parties de votre corps et examinez)les sans jugement. Remarquez celles avec lesquelles vous vous sentez à l'aise et celles qui provoquent de l'inconfort. Les zones que vous n'avez pas envie de regarder sont celles auxquelles vous devez prêter le plus d'attention.
Plus vous entrerez en contact avec votre corps régulièrement, plus vous apprendrez à le connaître et à l'accepter dans sa globalité et dans ses différentes constituantes.
ON MET EN PLACE :
L'étape suivante consiste à développer une attitude respectueuse vis-à-vis de son corps. Essayez de contrôler et d'éradiquer les pensées négatives à votre égard. Notez par exemple vos affirmations de jugement et remplacez-les par des affirmations bienveillantes et encourageantes. Évitez les mots de colère et de cruauté envers vous-même, ni même les penser. Avoir une relation de respect avec son corps, c'est en prendre soin intuitivement par la nutrition, l'activité, le repos et la compassion. Nous nous fions à nos sens et fournissons avec amour ce qu'il y a de mieux pour le corps. L'activité physique vous permettra d'être à son écoute. La danse, la natation, le vélo et la marche offrent de nouvelles expériences, activent l'énergie, aident à sentir ses muscles, à reprendre le contrôle du corps et à lui faire confiance.
Regardez-vous à travers les yeux des personnes qui vous aiment. Accueillez, acceptez les compliments que l'ont vous fait avec un simple "merci", sans les retourner par soucis de paraître impoli(e) et ne les refusez en aucun cas. Cela renforcera votre estime de soi et vous permettra de vous concentrer sur des pensées agréables.
Prenez le temps, au cours de la journée, de vous sourire dans le miroir et de remarquer les détails intéressants et les caractéristiques que vous préférez de votre apparence. Apprenez à observer vos différentes humeurs et expressions faciales sans vous juger.
Il est bon de s'entourer de personnes qui s'acceptent. Évitez les conversations avec ceux qui ont tendance à coller des étiquettes : cette habitude destructrice déforme la vision du monde et met en péril l'estime de soi.
La kinésiologie vous aidera à entrer en relation avec votre corps, à le traiter consciemment et à l'aimer en vous libérant des blocages émotionnels en lien avec les causes et facteurs déclencheurs de cette rupture avec lui. Atteignons ensemble votre objectif : l'acceptation de soi.
Depuis la rentrée de Septembre 2023, je souhaite mettre en place des ateliers thématiques. Certains autour du développement personnel, échange de paroles, d'autres sur le dialogue avec notre corps, apprendre à renouer avec lui, s'accorder du temps, prendre soin de soi.
Pour être informer des dates de chacun d'eux, laissez votre mail en commentaire.
N'oubliez pas qu'une simple affirmation positive au quotidien envers soi, embellit grandement votre journée.
"Je suis unique. Je me sens bien en étant vivant et en étant moi-même".
"Je choisis d’être fier de moi-même".
Source : MOONLY / Cécile Gohel.
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